La révolution en Égypte passe par les blogues

Beaucoup d’observateurs on constatés qu’Internet avait joué, pour la première fois dans son histoire, une place prépondérante dans les révolutions constatées dans les pays d’Afrique du Nord.

Comme dans le cas des catastrophes naturelles (voir : Google France se met au service du Japon après le séisme du 11 Janvier), lors d’une révolution, le chaos s’installe, avec d’un côté les dictateurs qui s’accrochent à leurs pouvoirs et limitent les libertés individuelles et de l’autre côté les manifestants, ne répondant plus aux lois du pays et cherchant à rassembler le peuple pour s’insurger contre le dictateur (usant parfois eux même, de la propagande).

Avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication, les jeunes révolutionnaires ont put user de canaux très rapides et très amples via Internet et les téléphones cellulaires, permettant ainsi d’alerter la communauté internationale sur la situation ainsi que les concitoyens sur comment se réunir.

Dans le cas de la révolution en Égypte qui a débuté le 25 janvier dernier (dont un article est déjà présent sur Wikipédia, ce qui est un sujet très intéressant, à savoir, la vitesse à laquelle les évènements passent à la postérités aujourd’hui grâce à Internet), un jeune blogueur du nom de Hossam al-Hamalawy, journaliste au Caire, s’est trouvé au cœur de la révolution en utilisant son Blog ainsi que son compte Twitter et son compte Facebook. On l’affuble parfois du nom de « Cyberguerilleros » et il s’est attaché à relayer un maximum d’information sur la révolution.

On pourrait s’imaginer maintenant comment aurait été la seconde guerre mondiale si nous avions bénéficié des technologies de communication et d’information que nous avons aujourd’hui. Elle aurait sans doute prit une autre tournure.

On sait maintenant qu’Internet est une menace pour tous les dictateurs, et c’est ce qu’ils cherchent à contrôler, voir à supprimer dans leurs pays respectifs. Ils utilisent quand même ces canaux pour leurs propagandes, mais c’est sans doute ce qui va provoquer leurs chutes. Dernier évènements en date : le gouvernement chinois essayant coûte que coûte de limiter les informations concernant les révolutions d’Afrique du nord à parvenir jusqu’en Chine pour éviter de donner des idées à 1 300 000 000 d’habitants ! (je vous invite à lire cet article)

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