Facebook nous rend-il vraiment triste?

Une récente étude affirme que Facebook nous rend triste. Apparemment, les gens y publient majoritairement des événements positifs et puisque nous avons tendance à nous comparer, ceci donne l’impression que nous sommes les seuls à vivre de mauvais moments tandis que les autres vivent le parfait bonheur. Plusieurs personnes ont commenté les résultats de cette étude sur leur blogue.

Tout d’abord, dans son billet intitulé Pourquoi Facebook nous rend triste, Éric Mainville résume bien les résultats de l’étude. Cependant, les commentaires à la suite de son billet me rendent un peu perplexe. Effectivement, certains suggèrent que Facebook est un jeu, ce qui à mon avis est complètement faux. D’accord, ce réseau social peut être un divertissement, mais à la base il s’agit d’un outil permettant de créer des liens entre les utilisateurs afin de partage et de communiquer des informations. Créer des liens entre des utilisateurs est-ce vraiment un jeu? Quel est donc le but de ce jeu alors? Avoir le plus d’amis? Probablement que plusieurs personnes répondent oui à ces questions, mais personnellement j’utilise Facebook pour bien d’autres raisons!

Pour revenir à l’étude qui prétend que Facebook nous rend triste, je suis portée à mettre en doute l’interprétation des résultats. Selon moi, ce phénomène de tristesse doit être observé seulement chez certains types de personnes. Ce sont probablement ceux de nature mélancolique qui se sentent triste après être allés sur Facebook. Donc, ces gens doivent être attristés tout autant sans ce réseau social.

De plus, je ne crois pas que les gens ne partagent que leurs bons coups. Pour ma part, je partage mes mauvaises passes sur Facebook (problème de voiture, grippe, examen qui s’est mal déroulé…) sans me sentir « loser » et lorsque je vois les bons coups des autres utilisateurs, je me dis « Ah, c’est cool » et je suis contente pour eux. Je suis loin de me sentir triste et de trouver ma vie plate!

Enfin, même si les gens sur Facebook y présentent différentes facettes de leur identité, je suis persuadée qu’une saine utilisation de cet outil, effectué par une saine personne, n’entraîne aucun effet négatif sur celle-ci. Il faut donc savoir doser son usage et rester conscient que la vie est beaucoup plus qu’un simple statut sur Facebook!

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